CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Au 30 juin 2017, le secteur de la microfinance de la Communauté Économique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC) compte 840 établissements ayant reçu l’avis conforme de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC), répartis entre le Cameroun (531EMF), la Centrafrique (24 EMF), le Congo (68EMF), le Gabon (16EMF), la Guinée équatoriale (04 EMF) et le Tchad (197 EMF).

Les crises et les faillites de plusieurs établissements de microfinance (EMF) se sont multipliées au cours de ces dernières années, notamment en Bolivie, en Inde et au Maroc. Ces crises, en grande partie, ont eu pour cause principale les défauts de régulation et les mauvaises pratiques de gouvernance au sein des structures de microfinance. Mais ce problème est beaucoup plus inquiétant en Afrique Centrale – zone CEMAC, comparé à l’Afrique de l’Ouest – zone UEMOA2- où les pouvoirs publics semblent plus engagés dans la promotion du secteur de la microfinance. Cette contribution, en s’appuyant sur les expériences camerounaises, cherche à mettre en évidence les conséquences d’un défaut de régulation sur la gouvernance et la gestion du crédit au sein des EMF.

Face à toutes les gymnastiques des pouvoirs publics et des organismes de régulation, le taux de bancarisation reste faible, soit 12%. Le domaine de la banque ou micro finance stagne, ne se développe pas, ne recrute pas à cause du grand fossé qui existe entre la culture et le savoir bancaire. Il ya nécessité de s’interroger sur les faits afin de :
• Amener les promoteurs des établissements de micro finance à prendre conscience et de tirer une leçon des conséquences qui en découlent,
• Préparer les nouveaux porteurs de projets de micro finance à évaluer les multiples enjeux pour éviter d’échouer de façon prématurée,
• Former pratiquement et rapidement nos jeunes diplômés afin qu’ils démystifient cette discipline professionnelle consommatrice excessive de main d’œuvre.
Les faits que nous relevons démontrent à suffisance le potentiel économique qui s’offre dans ce secteur et, le défi de l’emploi qui se pose avec acuité trouve ici toute son importance dans le programme ISP Business School que nous mettons à disposition.


Le programme ISP Business School a une portée internationale et un triple intérêt :
• La promotion du métier de la banque et microfinance en Afrique.
• La promotion de l’insertion professionnelle des étudiants issus du système universitaire, n’ayant aucune connaissance pratique du métier de la Banque et micro finance.
• La professionnalisation de ce corps de métier à travers le recrutement d’un personnel nanti de savoir, savoir faire et savoir être acquis par la pratique issue de l’expérience transmise par une équipe d’experts.

Dans sa vision de développement, le programme ISP Business Scholl entend assurer de façon efficiente, la promotion et le développement du secteur de la banque & microfinance. Le programme ISP Business School se décline sous deux pans de développement :
o La création du centre africain d’application pratique aux métiers de la Banque et Microfinance,
o La création d’un levier d’intermédiation entre chef d’entreprises/porteurs de projets et les institutions de financement (banque & microfinance, organisations nationales et internationales d’appui au développement durable) devant aboutir à un cadre convivial d'octroi et la gestion des crédits.

MISSIONS

ISP Business Scholl fonde ses missions sur :
• La formation pratique des diplômés aspirant à faire une carrière dans le secteur de la banque & microfinance
• Le déploiement d’une politique d’accompagnement à l’insertion socioprofessionnelle en emploi ou auto emploi des jeunes ayant reçu une formation dans le cadre du programme ISP Business School
• Le renforcement des compétences et le recyclage des opérateurs du secteur (employés, cadres, Directeurs, Promoteurs,…)
• L’accompagnement des porteurs de projets vers la recherche de crédit auprès des banques & microfinances
• L’accompagnement des promoteurs des établissements de microfinances vers la recherche de financements extérieurs.
• La mise en œuvre d’un cadre de collaboration sain entre les chefs d’entreprises et les banques & microfinances.
• La formation et l’accompagnement à l’insertion professionnelle des jeunes diplômés en quête d’opportunités d’emploi

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