Quelles voies choisir pour réussir ? Comment s’orienter ? Quels sont les profils recherchés dans le monde professionnel aujourd’hui au Cameroun et quels sont les métiers porteurs ? Quelles sont les perspectives en terme de formation ? Voilà autant de problématiques qui mobilisent plus d’un dans la recherche de l’emploi.
AUJOURD’HUI TOUTES LES FILIERES DE FORMATION N’ASSURENT PLUS DE DEBOUCHES !
Les établissements supérieurs et centres de formation professionnelle proposent de nos jours une liste pléthorique de filières de formation qui ne garantissent pas toujours une insertion professionnelle de l’étudiant. Face à cette pléthore de choix, arrêter sa décision selon ses goûts et aptitudes peut se révéler dangereux. De ce fait, connaitre le terrain sur lequel on s’aventure est donc vital. Les filières de formation devant tenir compte de la vision et des politiques publiques mises en place par le gouvernement, nous offrons dans cet article une voix qui vous permet de dénicher d’une part, les secteurs de métiers porteurs au Cameroun et d’autre part, les filières de formation offrant des perspectives d’avenir, afin de guider au mieux les étudiants dans le choix de filières de formation devant faciliter leur insertion socioprofessionnelle.
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NOTONS QUELQUES CHIFFRES
Alors que le taux de chômage atteint les 20% au Cameroun, 3 diplômés sur 5 recherchent un emploi. Pourtant en ce début d’année, des postes vacants sont à pourvoir dans plusieurs domaines et secteurs. Focus sur le marché de l’emploi au Cameroun et sur ces métiers qui recrutent malgré la crise.
Le Cameroun compte plus de trois millions de demandeurs d’emploi et pourtant un employeur sur deux s’attend toujours à rencontrer des difficultés pour recruter en raison de secteurs victimes d’une pénurie de profils. Quel est le top des métiers les plus prisés des entreprises en ce début 2018 ? Pourquoi ? Quelles sont les perspectives en termes de formations auxquelles il faut s’attendre dans les mois à venir ?
On ne vous apprend rien de neuf, le chômage touche un Camerounais sur deux. D’ailleurs, son taux est de 20% selon les derniers chiffres. D’autre part, le pourcentage du sous-emploi frôle les 73%. On parle ici de ceux-là qui ont des métiers précaires qui leur permettent à peine de quoi se nourrir. La situation est donc pour le moins réjouissante comme dans la plupart des pays africains dans l’ensemble.
Or à regarder cette image, on pourrait être tenté de croire que personne ne recrute. C’est sans compter sur le dynamisme de certains métiers qui ; même en temps de forte crise, enrayent la dynamique du chômage et dont les chercheurs d’emploi en raffolent.
Dans les années 2000, la tendance était aux métiers de l’informatique. C’était le triomphe des NTIC. Puis soudain, changement : les métiers de la communication et du marketing ont pris le relai. Ensuite, ce fut le tour des ressources humaines. Début 2010, on entendait parler des QSE (Qualité, Sécurité et Environnement). A chaque moitié de décennie, un métier semblait l’emporter sur les offres, que ce soit en termes d’offres d’emplois que de formations.
En ce début d’année, il n’y a pas un métier qui se démarque seul, mais des métiers qui sont en fortes demandes. Certains secteurs ont recruté plus que d’autres. C’est ce que nous allons vous faire découvrir.
- TOP DES METIERS QUI RECRUTENT LE PLUS EN CE DEBUT D’ANNEE
Selon le baromètre 2016-2017 de l’Observatoire National de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (ONEFOP), il y avait eu création de 320 000 emplois au cours de l’année. 275 661 de ces emplois provenaient du secteur productif. Dans les détails, 40000 de ces emplois provenaient du secteur primaire (agriculture, pêche, activités minières, etc.); 70 000 du secteur secondaire (BTP, construction de stades…) et une autre tranche d’emploi, notamment 125 000, relevaient du secteur tertiaire (commerce, santé, transport). Voilà en substance ce qu’il convenait de relever. Mais 2016-2017, cela fait presque un an. En 2018, les choses ont pris une certaine tournure, surtout dans le secteur privé.
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Panorama de ces métiers qui ont recruté.
Les chiffres officiels concernant le métier de l’emploi en ce début d’année ne sont pas encore disponibles, vous en conviendrez, car nous ne sommes encore qu’en début du mois de février. Mais suite à de nombreuses observations réalisées sur les sites d’emploi les plus visités au Cameroun, et au regard des événements et chantiers qui se dérouleront dans le pays, nous avons pu relever des métiers qui recrutent le plus.
Tout d’abord :
Le secteur de l’hôtellerie et de la restauration recrute fortement ces ers derniers temps. Malgré la crise anglophone qui a fait chuter le chiffre d’affaires des hôteliers de 90%, dans la région du Sud-Ouest, le marché global va beaucoup mieux. D’ailleurs, le groupe ‘’Groupe Carlson Rezidor’’ fait son entrée au Cameroun, grâce à un premier Hôtel Radisson Blu à Douala. Ceci témoigne de l’attractivité du secteur.
Un autre secteur fait également ses emplettes sur le marché local : celui des services à domicile et à la personne. La demande des jardiniers, cuisiniers, baby-sitters, nounous et gardiens est en croissance. Cela est dû à la forte croissance de la population urbaine et de la montée de la classe moyenne.
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Toujours plus d’informaticiens… et beaucoup de postes dans les TIC et le digital
Globalement, la part de l’emploi très qualifié dans l’informatique augmente considérablement : il y a par exemple beaucoup de créations d’emploi pour les informaticiens du fait de la digitalisation de l’économie. Webmaster, Web designer, Gestionnaire de base de données, Administrateur des réseaux et système sont recherchés. Là également, les profils qualifiés ne courent pas les rues.
Dans le digital, il y a une forte demande pour les profils adeptes du Marketing Digital et réseaux sociaux. C’est ainsi que les postes de Community manager, Rédacteur web, Digital marketer, Social media manager sont très recherchés. Même si le marché manque de nombreux profils dans ce domaine. Il reste donc des places à occuper.
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- LES PERSPECTIVES DE FORMATION SUR LE MARCHE ACTUEL
Face à un marché de travail moribond, que doit-faire les jeunes pour tirer leur épingle du jeu ? Il y a la porte formation. Et pas n’importe laquelle. Une formation professionnalisante qui vous dote d’une bonne qualification.
En termes d’offres de formation, le marché en fournit énormément. Il y a du bon et moins bon. Dans cette masse, les jeunes s’y perdent régulièrement.
Les acteurs en présence y sont nombreux : Universités publiques, Universités privées, écoles de formation professionnelle, centres de formation professionnelle et cabinets de consulting rivalisent de marketing et d’annonces pour attirer des potentiels candidats au SAVOIR. Tout est-il bon à prendre ?
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Focus sur ces perspectives de formation.
Dans son édition N° 68-69 / Décembre 2017-janvier 2018, le magazine économique Investir Au Cameroun, cite les propos du Premier Ministre qui a annoncé l’ouverture effective des centres de formation professionnelle d’excellence de Limbé, Douala et Sangmélima. On y apprend également le démarrage des travaux de construction de l’Institut national de formation des formateurs et de développement des programmes. Dans la foulée, Philémon Yan a également annoncé l’achèvement des travaux de construction du Centre de formation professionnelle de Nkongsamba.
Toutes ces annonces ne prennent pas en compte les métiers qui vont recruter massivement dans les prochains mois. Car comme on l’a dit plus haut, la coupe d’Afrique des Nations va favoriser le recrutement de milliers de personnes. L’économie digitale suit juste derrière.
En premier lieu, les formations du domaine de l’hôtellerie et de la restauration sont déjà en croissance, surtout grâce au rebond du tourisme. Il existe de nombreux centres de formation de courte durée : une seule année. Ensuite, le développement du numérique favorise les formations locales dans le digital, chose rare il y a de cela quelques années. En outre, les formations dans le management (marketing, RH et communication) ne se sont pas en reste. Enfin, le secteur du BTP pousse certaines entreprises du secteur à proposer des formations aux intéressés. Si vous êtes intéressé par l’une de ces formations, il vous reste à parcourir notre article sur les 12 QUESTIONS A VOUS POSER POUR REUSSIR VOS CHOIX. Cet article est le principal guide celui qui recherche une bonne formation.
Il faut tout de même signaler ici que les métiers liés au Numérique et au Digital ont du vent en poupe dans un proche avenir au regard de la nécessité qui s’impose aux entreprises prenant conscience d’opérer leur transition numérique pour éviter la faillite.
Ces chiffres attirent également une attention particulière sur la prépondérance des filières littéraires et générales et en montrant le danger qu’elles représentent, car étant moins attractives sur le marché de l’emploi.
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L’on assiste maintenant à un nouveau changement de paradigme de l’entreprise avec le vent du numérique qui balaie tout sur son passage. Conscient de cette problématique, le Ministère de l’enseignement supérieur a bien vu d’instituer des filières comme le Marketing Digital & E-Commerce, l’Infographie et Web Design et plusieurs autres filières au niveau du BTS. Il faut se dire que ces filières occuperont dans un proche avenir une place prépondérante dans les entreprises. Les candidats devraient y penser le plutôt pour répondre aux besoins d’accompagnement des entreprises engagées dans leur processus de transformation digitale.
Les différentes mutations ont permis de donner de nouvelles appellations à plusieurs autres filières, d’autres ont été carrément supprimées puisque devenues obsolètes face à la mouvance. Il s’agit de : opérateur de saisie, Secrétariat de direction, Informatique de gestion, Action commerciale, etc.
Ces données bien que non exhaustives constituent un guide pour réussir un choix universitaire ou professionnel.
Face à ces différentes mutations, que fera aussi le Ministère de l’emploi et de la Formation professionnelle ?
Let’s wait and see…
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En conclusion,
Malgré la crise économique, des secteurs recrutent encore. Comme nous pouvons le constater, les métiers qui recrutent le plus au Cameroun sont ceux pour qui les profils sont moins fournis. Si vous êtes diplômé, vous n’avez plus assez de choix, il faudra vous battre pour trouver un emploi dans votre domaine d’étude. Toutefois, vous pouvez toujours faire une réorientation ou une reconversion professionnelle. Par contre, si vous venez d’avoir votre baccalauréat, vous avez un boulevard devant vous. Seulement, il faudra bien faire votre choix de carrière. Car on rattrape difficilement le temps perdu après une erreur. Le mieux pour vous serait donc de vous rapprocher des structures spécialisées dans le recrutement ou les agences de placement afin d’être à l’écoute du marché.
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La grande question qu’on reçoit généralement est : « Est-ce que je peux encore changer de métier ? » La réponse directe est oui. Mais il faudra être doublement averti sur des réalités du marché du travail actuel. Avec la (CAN) Coupe d’Afrique des Nations qui aura lieu en 2019, le secteur de l’hôtellerie et de la restauration va recruter des milliers de jeunes. C’est peut-être l’occasion de vous former dans ce domaine ou encore vous préparer pour l’avenir avec les métiers du numérique. Au moins, si vous êtes sans emploi en ce moment.
De votre côté, avez-vous des difficultés à trouver un emploi ? Quel est le secteur qui vous passionne le plus actuellement ? Discutez avec votre Conseiller Formation (Gustave TCHOUAMO) cliquez sur ce lien
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Salut. Je m’appelle Francine. Franchement j’apprecie beaucoup ce site meme si c’est ma premiere fois. C’est pertinent et vrai ce que vous dites. J’ai 20 ans et j’ai une licence en Letttres Bilingues mais j’aimerai refaire carrière en une autre filière. Merci de me conseiller. Bonsoir…
Merci davance Francine du temps que vous avez accordé en parcourant notre site web. Pour une nouvelle orientation, je vous prie de vous rendre à nos bureaux en face du palais DICKA Akwa si vous êtes dans la ville de Douala pour rencontrer votre Votre conseiller Formation. L’orientation mérite se passer en face à face pour plus d’efficacité. Bonne journée Francine.