Introduction
Le Marketing Digital, Le Webmarketing et l’e-commerce sont des notions employées dans notre jargon parfois à tort ou à travers, sauf que tout cela converge vers l’utilisation d’internet. Nous voulons faciliter la compréhension du lecteur et l’aider à faire usage de ces termes dans un jargon professionnel.
C’est autour des années 1962 qu’internet est né aux Etats Unis avec le réseau ARPANET. Il a connu une évolution rapide qui a bouleversé radicalement les comportements de l’homme. On est parfois tenté de questionner ses enjeux. Les avantages d’internet sont aussi nombreux qu’ils nous laissent le soin de masquer ses inconvénients, lorsqu’on évalue sa valeur ajoutée au niveau de la performance des entreprises qui ont emboité le pas de la mouvance technologique.
Bien que ce ne soit pas le but principal de notre article, il pose les jalons de notre rédaction et nous permet de rapprocher les termes évoqués plus haut pour dégager la nuance qui s’impose. Il est important de relever que certaines notions échappent à notre compréhension du sens que nous donnons aux différentes terminologies.
Marketing Digital, Webmarketing et E-commerce sont trois notions employées régulièrement au quotidien. Avez-vous remarqué qu’il y a une nuance, ou alors pensez-vous qu’elles signifient la même chose ? J’y pensai comme beaucoup d’entre vous avant de trouver la nécessité de vous fournir cet article qui vous permettra de confronter votre idée ou découvrir un plus. Si vous voulez changer votre perception sur le sujet, je vous invite à le lire.
If you’re ready, let’s go men !
I- Webmarketing
Définition
Le terme Webmarketing a connu de nombreuses appellations telles que netmarketing ou cybermarketing, pour désigner le marketing pratiqué sur internet. Pour tenter de donner une définition plus appropriée du webmarketing, nous découvrir que le Webmarketing est un mot valise. Il est composé du mot Web et ensuite de Marketing. Le Web (What everybody browse) est un espace précis sur la toile www accessible par des liens hypertextes. Il s’agit dans notre contexte d’un site web, c’est-à-dire une plateforme développée à l’aide de code informatique pour représenter une entreprise virtuelle.
Le marketing quant à lui, est un ensemble d’actions qui reposent sur une stratégie devant permettre d’identifier, d’analyser et satisfaire les besoins des consommateurs de façon continue sur un marché donné, afin de construire une relation durable avec ces derniers.
Partant de nos deux définitions, la combinaison des deux mots évoqués, et de leur définition nous conduit à tenter une définition simple du webmarketing qui est donc, l’élaboration et la mise en place d’un ensemble d’actions et de méthodes pour orienter le trafic vers un site web afin de booster les ventes.
L’objectif est d’attirer le maximum de visiteurs sur le site web qui présente les offres de l’entreprise, lieu par excellence où les visiteurs prennent la décision d’achat ; La stratégie est donc orientée ‘‘Produit’’. Au regard des comportements changeants et grandissants du client, les aspects du webmarketing ne trouvent plus la satisfaction à son niveau, car il est devenu le client tout puissant qui détient un pouvoir plus élargi dans le processus d’achat. Il faut donc faire recourir à de nouvelles techniques pour le captiver, d’où le Marketing Digital.
II- Le Marketing Digital c’est quoi exactement ?
La petite histoire
Bien que le terme fût créé en 1962, le concept du marketing voit véritablement le jour en 1950. Dans une société américaine où la consommation est au centre de la stratégie industrielle, ce procédé révolutionnaire va bouleverser les fondements de la relation entre vendeurs et acheteurs.
Cependant il faudra attendre plus de 40 ans, en 1992 pour assister à la naissance du phénomène marketing digital. Avec la naissance de Google, MSN ou encore Yahoo, on assiste à une véritable transformation digitale dès le début des années 2000.
Par ailleurs, la téléphonie mobile est en nette progression. La firme Universal Music va procéder en 2001 à sa première campagne de marketing mobile. À partir de ces différents évènements, les bases et les objectifs, de la communication digitale était mise en place. On n’a plus cessé depuis ce temps de se parler du digital.
Définition
Des nouveaux concepts tels le M-Marketing, le growth hacking, et une évolution des stratégies digitales permettent d’établir un rapprochement au Webmarketing pour dégager une différence perceptible entre le Webmarketing et le Marketing Digital. Celui-ci exploite tous les leviers de performance pour créer non seulement la visibilité, la notoriété du site web, mais vise beaucoup plus à construire une meilleure relation entre le client et la marque.
C’est donc dire que la stratégie Marketing Digital est orientée ‘‘Client’’.
Contrairement au Marketing traditionnel qui utilise les supports physiques, le marketing digital utilise les supports numériques modernes. Il exploite les canaux électroniques pour assurer la communication : D’où les notions tels le Marketing numérique et le Marketing électronique ou E-Marketing. On ne manquera de décrire ici, qu’il yait eu une évolution dans les appellations. Au début, Marketing électronique, après E-marketing, ensuite Webmarketing et aujourd’hui, on se familiarise davantage au terme Marketing Digital.
En quoi consiste le marketing digital ?
Le marketing digital consiste principalement à élaborer et mettre en place une stratégie qui permet de : choisir les leviers de performance, créer des contenus de qualité, définir les KPIs, organiser et mettre en place des outils de collecte de données, définir un système d’analyse de données, et l’exploiter ces données en vue de faciliter la prise de décisions au niveau du top management.
Le web 4.0, symbiotique ou intelligent représente le marketing digital de demain. Grâce à la connexion entre l’intelligence, les individus et les objets, il immerge l’individu dans une réalité augmentée et s’immisce de plus en plus dans la vie du consommateur. Ce chamboulement amène à s’interroger sur de nombreuses questions comme la protection de la vie privée, le contrôle des données… Il existe aujourd’hui différentes formes de marketing digital comme le marketing d’influence ou encore le marketing sensoriel.
II-1- Quels sont les leviers de performance du marketing digital ?
Il s’agit de lister et vous expliquer les éléments sur lesquels vous devez vous penchez pour élaborer votre stratégie digitale afin d’assurer son efficacité.
On pourrait les appeler aussi des domaines de compétences, d’expertises mis au service du marketing digital pour atteindre nos objectifs. La stratégie digitale est élaborée par le Chef de projet digital ou dans une moindre mesure, le Responsable Marketing Digital avec la collaboration de la direction générale. Elle s’intègre à la stratégie globale de l’entreprise.
- Le blog/site web
Pourquoi commencer par la mise en place d’un Bloc ou un site Web ?
Nous n’oserons de dire que ce soit une condition sine qua none, mais en établissant une comparaison avec le marketing traditionnel, beaucoup d’entreprises démarrent par l’occupation d’un siège. Toute action conduisant le prospect vers le lieu physique l’aide de découvrir l’entreprise et d’apprécier la zone de chalandage ou à palper les produits. Ce qui crédibilise davantage l’action et augmente le taux de conversion.
De même, en marketing digital, la zone de chalandage de l’entreprise est son site web, le lieu par excellence où on peut retrouver les informations complètes concernant l’entreprise et apprécier ses différents produits même s’ils sont virtuels. Taper une recherche sur Google et atterrir sur la page web de l’entreprise permet au prospect de se faire sa propre image sur l’entreprise. Le site web est un levier incontournable dans la stratégie digitale.
- Le SEO (Search Engine Optimization)
Le référencement naturel encore appelé SEO pour Search Engine Optimization est souvent ignoré lorsqu’il revient aux amateurs en développement web de réaliser le site de l’entreprise. Pourtant, le SEO est la technique qui vise à améliorer la visibilité du site via un contenu de qualité. Les contenus se doivent d’être pertinents à la fois pour les internautes et doivent s’accommoder au langage du moteurs de recherche dont le principal est Google.
- Le SEA(Search Engine Advertising)
Le SEA est l’opposé du SEO exposé plus haut. Il s’agit ici d’acheter des mots-clés à des fins publicitaires. C’est le référencement payant. C’est un moyen assez simple pour générer des visites, acquérir une bonne visibilité, maximiser sa notoriété. D’une manière directe et efficace, le site annonce au client sa présence, voire son omniprésence.
- L’e-mail marketing
L’email marketing est une technique qui consiste à contacter ses prospects via des courriels. C’est un moyen assez efficace, mais à utiliser avec parcimonie, car devant la multiplication des sollicitations, les clients peuvent se sentir « agressés ». Cela peut donc se révéler contre-productif, et entacher votre réputation. La nouvelle RGPD (Règlementation Générale sur la Protection des Données) a été mise en application en mai 2019. Elle définit et encadre les règles d’acquisition et d’exploitation des bases de données.
- Les réseaux sociaux
Il s’agit de conquérir des espaces sur des plateformes telles que facebook, linkedin, instagram etc. pour augmenter votre trafic en créant une vie autour du projet, grâce aux réseaux sociaux, vous créez du même coup un attachement à la marque ou au produit que vous défendez.
- Le SMO (Search Media Optimization)
L’optimisation pour les médias sociaux ou référencement social est un ensemble de méthodes pour attirer des visiteurs sur des contenus de site web grâce à la promotion de ceux-ci via les médias sociaux. Le SMO regroupe les actions visant à favoriser la diffusion de contenu par l’action manuelle des internautes. et bien d’autres techniques plus pointues sont aussi accessibles.
- Le grow hacking
Bien implantée aux états unis depuis fort longtemps, cette technique de marketing digital était, il y a encore moins d’une décennie, totalement inconnue de la plupart des entreprises dans le monde. Mais force est de constater que ce procédé suscite désormais un intérêt certain pour les entreprises, suite à ses impressionnants résultats outre-Atlantique.
En effet, le growth hacker a une mission simple : booster la croissance des ventes des produits de l’entreprise. Toutes ces décisions et tous les outils utilisés vont dans cet unique but.
- Le cross canal
Cette technique de marketing vise à proposer à une cible une variété d’options. En effet, le client peut réaliser son achat par plusieurs canaux, allant du magasin physique au site web de l’entreprise. Cette méthode est loin d’être une nouveauté. Dans les années 80, les entreprises proposaient déjà les services de livraison, ou de service après-vente.
- Ledisplay
Le display concerne l’achat d’espace publicitaire, il faut donc posséder un gros budget pour se permettre de tels investissements. Le marketing de contenu (content marketing),
10-Le SEM (Search Engine Marketing)
L’acronyme SEM veut dire Search Engine Marketing. Il désigne l’ensemble des techniques qui permettent d’optimiser le référencement d’une marque ou d’une entreprise dans les moteurs de recherche.
La formule à retenir est la suivante : SEM = SEA + SEO + SMO
- Le M-Marketing
Le mobile marketing ou M-Marketing est l’ensemble des techniques qui visent à atteindre la majorité des utilisateurs régulièrement connectés sur les équipements mobiles.
II-2. 15 Métiers du Marketing Digital : la liste de 2020
1- Le SEO Strategist
Le SEO Strategist est un spécialiste du référencement. Il a pour mission principale d’améliorer le positionnement d’un site internet dans les résultats des moteurs de recherche sur certains mots clés spécifiques.
Son principal objectif est de renforcer la visibilité du site afin de générer du trafic qualifié, ce qui permet également d’améliorer le taux de conversion des prospects. De ce fait, le SEO Strategist participe au développement du portefeuille client. Il peut travailler soit au sein d’une agence, soit directement pour un client en tant qu’indépendant.
Pour mener à bien sa mission, le SEO Strategist procède à un audit du site afin de déterminer son positionnement. Après avoir obtenu toutes les informations qui lui sont nécessaires, il compare ces résultats avec ceux des concurrents afin de proposer une meilleure stratégie de référencement.
Pour optimiser le référencement du site, il assure une veille constante pour être informé des nouveautés techniques en matière de référencement. Le SEO Strategist dispose donc d’une double compétence : marketing et technique.
2- Le Growth Hacker
Dès lors, un Growth Hacker peut se définir comme un hacker du marketing, c’est-à-dire quelqu’un qui va utiliser des méthodes non traditionnelles et anticonformistes pour augmenter sa base utilisateurs. Par exemple, dans les années qui ont suivi son lancement, Hotmail a inséré en signature de ses mails la mention « PS : I Love You. Get Your Free Email at Hotmail », afin d’inciter les destinataires des courriels à recourir au service ; en 1 seul mois, il avait gagné 20 000 utilisateurs, 1 million en un semestre et 2 millions en huit mois, alors même qu’une telle opération n’a rien coûté à la société. Il doit également travailler aux processus de conversion et de rétention du client. Pour cela, il recourt à de nombreux outils, tels que le SEO, les médias sociaux, les newsletters, les relations presse, l’ergonomie, l’acquisition de trafic, les tests A/B, etc.
Le Growth Hacker est attaché à une culture du résultat et II agit surtout par expérimentation, en testant de nouvelles solutions et en en mesurant méthodiquement les résultats. Il doit ainsi maîtriser un certain nombre d’outils numériques pour atteindre ses objectifs. Étant donné que sa principale mission est d’accroître le nombre de visiteurs ou de prospects, il doit également posséder de solides bases techniques et marketing.
Les principales missions d’un Growth Hacker consistent en l’acquisition de leads, l’activation, la rétention, l’engagement et la monétisation.
Pour atteindre ses objectifs, le Growth Hacker doit étudier de près les caractéristiques des produits ou des services, ce qui lui permet de mettre en place une stratégie efficace.
Élément capital dans la stratégie de marketing et de communication de l’entreprise, le Growth Hacker doit maîtriser un certain nombre de compétences en développement et en référencement web, mais également en psychologie sociale et en SMO (Social Media Optimization).
3- Le Social Media Manager
Le Social Media Manager est un des éléments phares de toute stratégie de communication digitale. Il est chargé de gérer les réseaux sociaux sur lesquels l’entreprise (ou la marque) pour laquelle il travaille est présente. Pour cela, il doit être capable d’identifier son cœur de cible.
C’est pourquoi l’une de ses nombreuses missions consiste à dénicher le ou les réseaux sociaux les plus pertinents. Le Social Media Manager doit pouvoir se montrer curieux en vue de la réalisation des objectifs fixés.
Il assure une veille de façon permanente pour rester toujours en phase avec l’actualité et les tendances du web. Il est en quelque sorte « l’interface » entre les internautes et l’entreprise. Interlocuteur de choix, il est tenu d’interagir avec les membres de la communauté et d’animer les différentes plateformes de communication (réseaux sociaux, blogs, forums).
Le métier de Social Media Manager demande une parfaite maîtrise de la langue d’expression de sa communauté ainsi qu’un un certain esprit de synthèse. Il doit être réactif et répondre présent lorsqu’il est sollicité par la communauté. Avoir des compétences en référencement naturel peut être un plus.
4- Le Content Strategist
Le Content Strategist est chargé de créer et de gérer des contenus en ligne pour une entreprise. C’est à lui que revient le choix du contenu à publier, tout en respectant la stratégie de communication mise en place.
Le métier de Content Strategist est devenu particulièrement indispensable puisque la majeure partie des entreprises actuelles ont amorcé leur transition digitale. Les stratégies de marketing et de communication se développent désormais à travers le web.
Ce métier exige de bonnes qualités rédactionnelles et une maîtrise de la langue française. Le Content Strategist doit posséder des compétences en référencement (SEO) et animer régulièrement le site de l’entreprise pour laquelle il travaille.
Il doit aussi avoir une excellente culture générale, maîtriser le web et être au courant des dernières évolutions. À cela, il faut ajouter qu’il est aussi nécessaire de connaître les langages HTML/CSS et PHP.
5- L’UX Designer
L’approche user centric/friendly est aujourd’hui au cœur des stratégies de création et de conception de site web, d’où la forte demande d’UX Designer ou « Experience User Designer ».
Spécialiste de l’ergonomie et du design, ce créatif sait prendre en compte les besoins des consommateurs pour répondre toujours mieux aux objectifs de son entreprise. Sa mission : rendre attractive et améliorer sans cesse la qualité de l’expérience vécue par les usagers d’un site web.
Le spécialiste de l’UX (expérience utilisateur) est chargé de réaliser des interfaces simples en se mettant dans la peau de l’internaute afin de mieux comprendre ses véritables besoins. Il travaille la plupart du temps en synergie avec les designers, les programmeurs web et, de manière plus générale, les chefs de projet.
L’UX designer est capable de créer une interface aussi bien pour un site web, une application mobile, une tablette en responsive design comme une borne interactive ou tout autre dispositif numérique
Après avoir examiné le comportement ou les habitudes des utilisateurs sur le site web de l’entreprise ou de la marque, il propose et développe des axes d’amélioration permettant de répondre à des attentes spécifiques.
L’UX Specialist doit posséder des connaissances techniques, maîtriser les outils numériques, ainsi que certains logiciels. Ce profil encore rare dans le paysage du design digital occupe pourtant déjà une part importante des usages.
Un débutant peut prétendre à un salaire annuel moyen brut de 30K€ jusqu’a 50K€ pour un cadre).
6- Le Designer Graphiste
Le rôle de Designer Graphist
Le designer graphique s’attèle à embellir notre quotidien. Spécialisé dans le secteur du digital il peut alors être appelé Webdesigner ou graphiste Web.
Il a cette lourde tâche de rendre joli tout ce qu’il touche, de se fondre dans les tendances, jusqu’à être avant-gardiste et doit s’adapter à chaque univers de marque qu’il met en valeur. Le Webdesigner travaille souvent en collaboration avec l’UX Designer pour adapter ses visuels aux structures stratégiques déployées pour la navigation web.
7- Le responsable Email Marketing
Au cœur de la relation client, le responsable Email Marketing a pour mission de développer plusieurs types d’actions qui vont permettre d’acquérir et de fidéliser les clients ou prospects d’une entreprise.
Il accompagne les commerciaux dans l’élaboration de messages et la stratégie de moyens pour atteindre les cibles visées.
Ces messages promotionnels sont ensuite diffusés par le biais de campagnes d’e-mailing dont il gère la mise en forme, l’envoi et l’analyse de résultats.
Ces derniers permettent d’évaluer la pertinence et l’efficacité des messages envoyés grâce à différents indicateurs clés : taux d’ouverture, taux de clic, taux de transformation, etc.
Le responsable Email Marketing doit également mener une veille technologie quotidienne pour être au courant des dernières évolutions logicielles et/ou techniques.
8- Le chef de projet web mobile
La mission du chef de projet web mobile est de créer et de développer des interfaces web (programmes, sites, applications…) destinées aux différents types d’usage : web et mobile.
Ces applications doivent proposer une expérience utilisateur (UX) fluide et optimale et répondre à des besoins spécifiques, précisés dans un cahier des charge généralement fourni par l’entreprise ou le client mandataire.
C’est un métier qui s’adresse à tous les adeptes des nouvelles technologies et qui travaillent déjà (ou non) dans le secteur de l’informatique.
Le chef de projet web mobile doit bien sûr posséder de solides compétences techniques et scientifiques qui seront essentielles pour développer, par exemple, des algorithmes performants.
9- Le CRM Manager
Comme son nom l’indique, le CRM (Customer Relationship Management) Manager est un professionnel de la relation client. Son objectif consiste à améliorer le taux de satisfaction client.
Il a pour mission de mettre en place une stratégie de relation client efficace et qui pourra être accessible à l’ensemble des équipes commerciales de l’entreprise.
Dans le cadre de cette mise en oeuvre, le CRM Manager utilise un outil central : le CRM (également appelé « progiciel »), qui va permettre de centraliser, d’analyser et de piloter différents types de données :
- Les données « clients » (coordonnées, poste occupé, pouvoir d’achat, etc.)
- L’historique de la relation client
- Le degré de maturité des prospects (prospects chauds/prospects froids)
L’analyse des besoins effectuée par le CRM Manager va permettre d’enrichir et de faire évoluer l’outil pour augmenter le taux de fidélisation et de conversion.
10- Le Responsable éditorial Web
Le contenu est devenu un des piliers majeurs de la stratégie digitale. C’est lui qui va déterminer à la fois la pertinence, la cohérence et l’intérêt d’un site pour ses internautes. Il peut s’agir à la fois de contenu texte, visuel ou encore vidéo.
Le Responsable éditorial Web a pour mission de développer, structurer et animer le contenu d’un site web.
Créativité et rigueur font partie de ses compétences car il doit être capable de proposer un contenu innovant tout en ayant une bonne logique d’organisation.
Il est régulièrement amené à travailler avec les équipes de développement web et les webdesigners afin de s’assurer que le contenu qu’il propose s’intègre de façon cohérente à la fois sur un plan technique et éditorial.
11- Le Data Scientist
La donnée (« Big data ») a pris de plus en plus de valeur au sein des entreprises et est aujourd’hui considérée comme un élément stratégique à part entière sur lequel ces dernières cherchent à capitaliser.
Pour cela, elles font appel à un Data Scientist dont la mission va être de collecter et d’analyser des données de masse pour pouvoir les exploiter.
Car, pour que ces données aient de la valeur, encore faut-il être capable de leur donner du sens. À partir de la data collectée en provenance de différentes sources, le Data Scientist va développer des algorithmes qui permettront, à terme, d’améliorer la stratégie marketing ou commerciale de l’entreprise.
Il fait aujourd’hui partie des profils les plus recherchés dans le secteur du marketing digital et ce dans de nombreux domaines, tous concernés par les problématiques liées aux données.
Au-delà des compétences techniques, le Data Scientist doit être capable de comprendre les problématiques marketing/marché/clients d’une entreprise pour proposer des modèles qui permettront de répondre à ses enjeux.
12- Digital PR & Outreach Manager
Le Digital PR & Outreach Manager a pour mission de développer et d’entretenir les relations « digitales » avec l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise : partenaires, concurrents, médias…
Il doit s’assurer que la proposition de valeur de l’entreprise est et à la fois lisible et visible à travers la toile. Il effectue donc une veille quotidienne pour analyser l’e-réputation de l’entreprise.
Il est en relation directe avec les journalistes, média et blogueurs influents auprès desquels il s’efforce d’obtenir des parutions (communiqués de presse, publications) ou encore des « backlinks » (liens externes) pour améliorer le référencement du site web et obtenir un meilleur positionnement dans les moteurs de recherche.
C’est le responsable des Relations Presse 2.0 !
13- Responsable Paid Media
Intégré au Pôle Media de l’entreprise, le Responsable Paid Media a en charge la gestion de toutes les opérations liées à l’achat d’espace, à la publicité payante et aux liens sponsorisés.
Généralement doté de 5 ans d’expérience, le Responsable Paid Media possède de solides compétences en marketing digital, en réseaux sociaux ainsi qu’en SEM (Search Engine Management).
Il doit être capable de mener à bien des stratégies media et des campagnes sur différentes plateformes : Google, Facebook, Instagram, Twitter… et de les analyser pour produire un rapport détaillé qui permettra à l’entreprise d’évaluer l’efficacité de sa stratégie webmarketing.
14- Responsable E-commerce
C’est LE garant du ROI (retour sur investissement) de l’entreprise en lien avec la stratégie webmarketing.
En charge de la stratégie e-commerce, il a pour but d’identifier les leviers pertinents pour permettre aux différents sites web de l’entreprise de réaliser de bons taux de conversion. Il peut s’agir du référencement, des liens sponsorisés, de l’achat d’espace, de la publicité…
En lien avec les services commerciaux et d’après-vente, il doit s’assurer du bon déroulement des ventes en ligne, de la disponibilité des produits et de la sécurité des paiements.
À l’aise avec les chiffres, il doit être doté d’un bon esprit de synthèse et d’analyse pour fournir des rapports de performance basés sur les indicateurs qu’il aura lui-même identifiés.
15- Responsable Affiliation
Véritable apporteur d’affaire, le Responsable Affiliation peut travailler en agence (pour plusieurs clients) ou au sein d’un département Web dans une entreprise.
Sa principale mission est d’identifier des partenaires (sites web) avec lesquels il va conclure des partenariats d’affiliation dans le but d’améliorer la qualité du trafic vers le site de l’entreprise (ou vers les différents sites de ses clients).
Pour cela, il doit réaliser une étude de marché afin de trouver des partenaires pertinents auprès desquels il sera en mesure de formuler une proposition commerciale.
C’est un profil particulièrement « ROIste » (orienté résultats), doté d’un bon sens de la négociation et du relationnel, indispensables pour conclure des partenariats performants.
III- Qu’est ce que l’E-commerce?
Avez-vous déjà entendu parler de vente dans votre quotidien ? Si vous avez entendu parler de vente au quotidien, vous aurez déjà compris ce qu’est le e-commerce sauf que celui-ci utilise les canaux d’internet pour être opérationnel.
Le e-commerce ou commerce électronique, est à la mode, aujourd’hui plus que jamais. Il consiste à échanger des biens et des services entre deux personnes à distance sur les réseaux informatiques, c’est-à-dire via Internet.
Selon wikipédia, « l’e-commerce est l’échange pécuniaire de biens, de services et d’informations par l’intermédiaire des réseaux informatiques, notamment Internet. »
En d’autres termes, il s’agit d’un commerce qui gère les paiements grâce à des moyens électroniques.
Apparu dans les années 1980, il s’est surtout démocratisé à la fin des années 1990 avec l’apparition des paiements en ligne et la démocratisation de l’accès à Internet dans les foyers.
IBM et Microsoft étant les premiers pionniers de ce nouveau concept, au début, les produits mis en vente étaient principalement des biens informatiques.
A ses débuts, le e-commerce ne rencontre pas un franc succès, à cause de la crainte des investisseurs et la prudence des acheteurs sur l’utilisation de ce nouveau canal. Cela est notamment dû à 3 facteurs essentiels au e-commerce : la livraison, les moyens de paiements et la démocratisation d’Internet dans les foyers.
Petit à petit, ces facteurs se développant et devenant de plus en plus fiables, on assiste à l’essor du e-commerce dans le monde.
Il existe plusieurs types de e-commerce :
– Le e-commerce entre entreprises, souvent appelé B2B, acronyme anglais de Business to business ;
– Le commerce électronique à destination des particuliers, ou B2C, acronyme anglais de Business to consumer. Il s’agit de sites Internet marchands. Exemple : sites de E-commerce : Ebay, Amazon …
– Le commerce électronique entre particuliers, ou C2C, acronyme anglais de Consumer-to-consumer. Il s’agit de sites Internet permettant la vente entre particuliers. Le site en plein essor actuellement en France entre particuliers est Leboncoin.fr.
– L’échange électronique entre une entreprise et ses employés, souvent appelé Intranet ou B2E, acronyme anglais de Business to employee ;
– L’échange électronique entre les entreprises privées et le gouvernement, souvent appelé B2G, acronyme anglais de Business to government.
Les plus vulgaires sont le B2C et le C2C, qui concernent les ménages.
13 métiers du E-commerce
La vente en ligne est un secteur innovant, qui a vu naître de nouveaux métiers du e-commerce, de plus en plus en diversifiés et très attractifs.
Autant ces métiers sont multiples et variés, autant le marchand devra endosser plusieurs casquettes pour bien gérer sa boutique en ligne.
Afin de découvrir les différentes casquettes que doit avoir un e-commerçant, effectuons un petit tour d’horizon sur les métiers du commerce électronique.
1- Le traffic manager
Parmi les métiers du e-commerce, ce spécialiste a en charge la stratégie d’acquisition de trafic qualifié sur la boutique en ligne. Le cœur de son activité consiste à l’achat de mots-clés, la gestion du référencement et des campagnes marketing sur les réseaux d’affiliation.
Le traffic manager gère également la location de bases de données, analyse les tableaux de bord numériques de l’entreprise et optimise le taux de clics sur le site marchand.
Sachez qu’un cursus en commerce, en communication, en management des nouvelles technologies ou en marketing sera idéal pour assumer cette tâche.
2- Le responsable webmarketing
Appelé aussi webmarketeur, ce spécialiste est chargé d’élaborer la stratégie marketing et commerciale de l’e-commerce. À partir d’informations recueillies sur l’environnement du marché et les besoins de la clientèle, le responsable webmarketing va proposer une stratégie de communication digitale au dirigeant.
L’autre volet de sa mission est d’analyser des tendances du marché dans son périmètre d’intervention.
Un profil en commerce ou une spécialisation en e-marketing et e-business sera nécessaire pour exercer ce métier du e-commerce.
3- Le Community Manager
Le Community Manager, ou chargé de communication web, est une personne qui s’occupe du marketing digital de l’entreprise au quotidien. En clair, ce spécialiste s’évertue à soigner l’image de l’entreprise sur internet.
Ce qui va l’amener à communiquer avec une communauté d’internautes via les réseaux sociaux, à animer les forums, à veiller sur l’e-réputation de la marque…
Il doit également traiter les avis des clients, qu’ils soient positifs ou négatifs. Ainsi, il aura en charge une partie du service après-vente et devra apporter une réponse satisfaisante en cas de problème d’un client.
Ce métier du e-commerce permet de fidéliser les consommateurs, mais aussi d’en attirer de nouveau.
4- Le chef de produit web
Un chef de produit est chargé de définir la stratégie de développement du produit proposé par la boutique en ligne. Ainsi, avant le référencement d’un produit sur le site, il fait une étude du marché (analyse de la concurrence, les circuits de distribution du produit, etc.) afin de proposer les meilleurs axes de développement des ventes.
Un chef de produit web peut aussi intervenir dans la coordination des campagnes publicitaires de l’entreprise et en établit le budget.
Dans le cadre de son métier du e-commerce, il doit trouver un moyen de se démarquer de la concurrence, en dénichant des produits originaux, qui plairont à votre cible de consommateurs.
5- Le rédacteur web
Le rédacteur web travaille souvent en coordination avec d’autres métiers du e-commerce comme le traffic manager et le community manager. C’est la personne qui s’occupe de la rédaction de contenus à publier sur le site marchand.
Ce rédacteur online rédige des fiches produits en adéquation avec la stratégie de référencement naturel mise en place sur le site, mais anime également le blog de l’e-commerce pour prodiguer des conseils utiles et attirer de potentiels consommateurs.
6- Le webmaster
Appelé encore administrateur web, le webmaster assure la conception, le développement et la gestion du site marchand. Il veille à ce que l’ergonomie du site soit parfaite, pour mener le visiteur jusqu’à la validation de l’achat. Il s’occupe également de mettre en œuvre des fonctionnalités destinées à améliorer le back et le front-office du site. De plus, il veille constamment sur le bon fonctionnement de l’e-commerce en mettant régulièrement à jour le thème, les extensions, etc.
Ce métier du e-commerce nécessite une bonne maîtrise des outils informatiques et du webmarketing. De plus, une bonne connaissance des logiciels et des outils graphiques lui seront utiles pour affiner le design de votre boutique en ligne.
Les métiers du e-commerce ne cessent d’évoluer en fonction des nouveaux besoins du marché. Par conséquent, les entreprises et les commerçants devront être plus polyvalents pour mieux développer leur activité commerciale sur internet. Cela permet d’anticiper sur les nouvelles tendances dans leur secteur d’activité.
Vous savez maintenant quelles sont les casquettes qu’un gérant de site marchand doit avoir pour couvrir tous les métiers du e-commerce nécessaires au bon déroulement de son activité !
7- Architecte réseau
Très technique l’architecte réseau s’assure de la conception d’une structure informatique, d’un ensemble de serveurs (ordinateurs où sont hébergés les sites internet et divers médias) et de bons tuyaux pour faire vivre les sites. Il conçoit, planifie, organise et supervise la réalisation des systèmes informatiques, et tout cela en veillant à suivre le cahier des charges de l’entreprise (moindre cout, rapidité des échanges, disponibilité maximum…).
8- Responsable service client
Face cachée du Web, internet reste un domaine complexe et ou une qualité de service client est indispensable pour conseiller ou rassurer les internautes. Le responsable du service client est chargé de toutes les relations avec les internautes (questions, service après vente, réclamations). Il encadre l’équipe chargée d’assurer le bon fonctionnement des articles vendus et communique aux fabricants les problèmes rencontrés sur leurs produits. Technicien et manager, il est aussi un commercial, car il joue un rôle essentiel dans la conquête, puis la fidélisation du client.
9- Consultant e-business
Il a pour objectif de mettre en place des projets e-business pour des clients. Dynamiser les politiques commerciales on-line de l’entreprise cliente et proposer des solutions techniques et organisationnelles aux clients, sont les fonctions des consultant e-business. il doit aider les entreprises à s’implanter et à dompter les possibilités d’internet.
10-Commercial / chef de publicité
Les commerciaux sur internet (ou chef de publicité) ont pour objectif de vendre l’espace publicitaire sur internet (bannières, liens sponsorisés, emailing). Il a pour objectif de monétiser le site internet via la publicité. Toujours à la recherche de clients, il prospecte les budgets d’annonceurs auprès des annonceurs et agences médias.
11-Responsable logistique
Il prend toute sa place dans les sites d’e-commerce… une fois les commandes passées par les internautes. C’est lui qui gère les stocks des produits, les achats, les expéditions. Il assure le dialogue permanent entre le service commercial, la production, les achats. Son objectif est que le bon produit arrive au bon client au bon moment.
12- Développeur multimédia
Informaticien avant tout, il a pour objectif de traduire en langage technique les choix des créatifs. Il intervient dès la phase de la conception en analysant le scénario et en construisant l’arborescence du projet. Une charte est rédigée pour en fixer les principales lignes. C’est lui qui met au point l’architecture du programme informatique.
13- Web designer
Mi-graphiste, mi-informaticien, cet artiste est spécialisé dans la création de pages web. Il conçoit tout l’aspect graphique du site (illustrations, animations, typographie…) en choisissant la place des photos, la taille des caractères, la couleur de chaque rubrique. Il crée aussi les pictogrammes qui facilitent la lecture et la navigation dans le site. Dans certains cas, le web designer a aussi pour but d’établir la charte graphique.
Conclusion
Le web se construit très vite chaque jour et les métier se créent et évoluent sans cesse avec l’apparition de nouvelles technologies comme le web mobile en ce moment même… Il faut avoir comme qualité ou comme compétence la flexibilité pour s’avoir toujours s’adapter aux nouveaux enjeux du secteur.
Cet article avait pour but de permettre aux lecteurs de cerner la nuance entre les notions Marketing Digital, Webmarketing et E-Commerce.
Nous avons donc par cette approche, expliqué Primero, ce qu’est le webmarketing qui a pour but d’attirer le trafic sur un site web. Secundo, le marketing digital qui apporte un plus au webmarketing et définit l’ensemble des actions et méthodes mises en place pour construire une relation solide vis-à-vis de la marque, par l’utilisation des principaux leviers dont le choix dépend du secteur d’activité, du type de l’offre et des objectifs à atteindre par l’entreprise. Tercero, nous n’avons manqué de nous pencher sur l’e-commerce qui n’est rien d’autre que la pratique du commerce en ligne ; c’est-à-dire la vente de produits au moyen des outils internet.
La corrélation que nous avons pu établir entre ces notions permettra au lecteur de ressortir les différences dans l’utilisation du langage afin d’y trouvera un intérêt.
Vous apprendrez également qu’une activité e-commerce peut recruter toutes les ressources du marketing digital pour son émergence économique. Au regard du comportement des internautes, le marketing digital apporte un plus sur la relation client comparativement au Webmarketing dont l’objectif est plus orienté produit.
Ressource Webographique
https://touch-innovation.com/articles/marketing-digital/
https://blog-fr.orson.io/creation-de-site-internet/metiers-marketing-digital
https://www.doofinder.com/fr/blog/qu-est-ce-que-le-ecommerce